samedi 16 août 2008

Bonjour les amis


Je travaille les chaussures. Je travaille avec tonton Abau.
Je travaille le carton avec des ciseaux, de la colle, du tissu sauf aujourd'hui parce que je suis malade.

Marie-Thérèse


Cuisine

Les repas du midi est du soir sont délicieux. Tata Awa cuisine très bien.
Les desserts qu'on mange après le repas comme les bananes, les pommes mais aussi les
goûters de 17 heures sont très bons. Les repas en famille se passent très bien.
Le repas du midi qui m'a le plus plu est le riz au poisson avec des boulettes que l'on
appelle en wolof : « thiabou diaga ». Le repas du soir qui m'a le plus plu, c'était les
spaghettis bolognaise avec du ketchup, de la viande et des condiments. C'était très
appétissant, c'était la première fois pour tout le monde qu'on en a mangé.



Mamadou, Khadim, Niokhor

Les Olympiades... Suite et fin

Les Olympiades sont finies. Elles se sont bien passées.
La compétition de football a été remportée par la Guinée, la balle au panier par le
Sénégal, la course par le Sénégal, le relais-foulard fille par le Sénégal, le
relais-foulard garçon par le Mali, la corde basque par le Mali. Pendant une veillée,
nous avons aussi fait de la lutte.
Tous les enfants ont participé, ils ont été heureux, même les perdants.

Ibrahima

Activité macramé


Le macramé est bon pour les enfants.
Quand tu seras grand, si tu n'as pas de travail, tu peux l'utiliser.
C'est un travail dure et c'est pas facile pour faire un macramé.
On utilise de la corde, des bougies et des ciseaux.
C'est tonton Lamine, tonton Bacari, tata Charline et tata Mégane qui nous ont appris à faire le macramé.


Djigo

vendredi 15 août 2008

Veillée "feu de camp"

Jeudi 14 Août, il y avait un feu de camp à l'école UNESCO de Guediewaye.On a fait des troupes et on a appelé le nom de chaque troupe. On a fait une grande ronde et on a chanté en tournant. On a beaucoup chanté et beaucoup dansé. Ils ont chanté les berceuses. Tout à coup, l'orage a commencé très fort. On est allés dormir.

Claudia et Mama

Sortie de la plage

Mercredi 13 Août, on est parti à la plage pour une sortie. On a pris trois cars pour aller à la plage et on a chanté dans le car. Quand on est arrivé, on s'est reposé un peu et on est allé se baigner par groupe. Il y avait des gens et la plage était belle.On a joué aux raquettes et quelques minutes plus tard on nous a appelé pour le repas.Après le repas, on a fait la sieste et quand on a finit la sieste, on est allé se baigné. On a pris notre goûter et on s'est baigné une dernière fois et après on s'est préparé pour rentrer.
Ce jour a été le plus rigolo de ma vie.


Claudia et Mama

Les olympiades vues par Cheikh et Ahmét






Les olympiades de VASI-JV il y a des équipes du Sénégal, de la Mauritanie, de la France, du Mali, de la Gambie et de la Guinée. On a joué les jeux de football, la corde basque, le relais foulard, le ballon panier et le sprint. Après la finale, quand les résultats sont sortis. On a vu que la Mali était 1er, le Sénégal 2nd, et la Gambie était 3ème.Mais notre équipe est faible au ballon panier : on était pas content.Toutes les équipes sont contentes. Les Olympiades se sont bien passées.

Cheikh et Améth

lundi 11 août 2008

Interviews

Ibrahima : Pourquoi vous avez dépensé tout votre argent pour nous?

Tata Françoise : Parce que j'aime l'Afrique et en particulier le Sénégal, où j'ai passé mon enfance.
Je ne supporte pas que certains enfants au Nord aient toutes les chances et d'autres au Sud pas beaucoup de chance.



Ibrahima : Qu'est ce que ça veut dire VASI-JV?

Tata Aurélie : Vacances d'Actions et de Solidarité Internationales de Jeunes Volontaires.



Djigo : Qu'est ce que ça veut dire CIO?

Tonton Ibrahima : Le CIO, c'est le Comité International Olympique.



Aminata : Qu'est ce qu'une visite de l'école?

Tonton Ibrahima : C'est la découverte de l'établissement où nous nous sommes retrouvés.


Ibrahima, Aminata et Djigo.

Premiers jours à la colonie

Cette visite de l'école était une très bonne visite, parce qu'on a visité des dortoirs et des toilettes qui sont très propres. La cuisine est très propre, ainsi que les dortoirs des tatas et des tontons, le bureau de la directrice et les dortoirs des enfants. et des toilettes des tontons et tatas et des toilettes des enfants et le salle de matériel. On a aussi visité les toilettes des enfants et la salle de matériel..On a fait des jeux très bons.
Les tatas et les tontons sont très gentils et honnêtes. On remercie mille fois les tontons et les tatas qui nous ont bien entretenus.

Djigo et Aminata

Les Olympiades

Les Olympiades sont des jeux de sport intéressants et très importants pour les enfants.
Aujourd'hui, dimanche 10 Août, c'est l'ouverture des troisièmes Olympiades VASI-JV. On a accueilli la présidente de VASI-JV, la Présidente de la République, le ministre des sports, le président du CIO, la directrice et le directeur de la colonie.
Les différentes équipes des Jeux Olympiques sont le Sénégal, la France, le Mali, la Guinée, la Mauritanie et la Gambie. Leurs capitaines d'équipe ont lu leur serment. Après le serment, on a commencé les compétitions: la course, le relais-foulard et la corde basque. Pour l'instant, le Mali a plus de points que les autres équipes. Tous les enfants, aujourd'hui, ont appris une chose: « Vouloir gagner, et savoir perdre ».

Ibrahima et Khady

Théâtre

Le théâtre ça représente un jeu très important pour toutes les personnes qui sont mal éduquées.
Alors dans la pièce de théâtre il y a un enfant qui s'appelle Joseph. Joseph n'apprenait pas les leçons. Un jour, lui et ses amis jouaient beaucoup dans la classe et le maître est arrivé, il lui dit : « Mais Joseph, qu'est ce que tu fais avec tes amis? Aller! Mettez vous en rang! ».
Le maître a dit « Repos! » Joseph s'est reposé, le maître lui dit : « Mais Joseph, qu'est ce que tu fais? ». Joseph lui répond « Mais maître, tu as dit « repos! ». Moi, mon père se repose toujours à coté de l'arbre. »
Alors en rentrant, le maître dit : « Va chanter l'hymne national du Sénégal». Alors un élève qui s'appelle Lamine lève la main et chante « Guantanamera » et la classe danse. A la fin, Joseph est puni et il demande à ses amis de lui apporter de l'oseille.

Le théâtre était bien fait. Les acteurs (Tonton Lamine Petit, Tonton Ibrahima, Tonton Bacary, Tonton Thomas, Tonton Renaud, Tonton Lamine Grand) jouaient bien la pièce.


Baba et Marie-Jean

samedi 9 août 2008

1er article

J'ignore ce que je fais là. J'ignore le pourquoi du comment. J'ignore pourquoi le Sénégal. J'ignore pourquoi cette banlieue de Dakar. J'ignore pourquoi j'accepte de me lever à 6 heures du matin, moi la dormeuse invétérée, la marmotte reconnue. J'ignore pourquoi je cours sous un soleil de plomb, à droite, à gauche, à l'infirmerie, dans les dortoirs, pour de l'eau, des feutres, un ballon, un repas. J'ignore pourquoi je subis sans broncher les coupures d'eau et d'électricité, surtout quand elles durent depuis trois jours. J'ignore pourquoi je m'aventure à me laver derrière les dortoirs, à minuit, au seau, en maillot de bain, sans lumière ni attache pour poser mes affaires. J'ignore même pourquoi je ne pipe mot sur les toilettes à la turque.

À moins que...
Ah, oui. J'ai peut-être une idée.

Peut-être cela a-t-il à voir avec le sourire d'Amynata. Ou bien est-ce le regard d'Abdoulaye. Ou bien l'énergie d'Adya. La soif de vivre de Mame Bousso.
Mamadou, Fana, Amy, Marie Jean, Babacar, Ibrahima, Adya, Aïda, Awa, Moussa, Marie Joséphine, Aziz, Yéru, Thomas, Khadi, N'Goné... En tout, ils sont 90. Des orphelins parfois, analphabètes en partie, en grande difficulté sociale et culturelle toujours. Ils viennent de différentes régions du Sénégal. Et une grande partie d'entre eux ne parle pas français.

Que faire pour ces enfants d'Afrique qui voient jour après jour les portes de leur avenir se refermer? Dans quelle mesure la toubab que je suis peut-elle changer les choses? Quelle influence puis-je avoir sur cet enfant qui me supplie d'un regard triste? Comment travailler en binôme, sénégalais et français, main dans la main, pour agir pour ces enfants défavorisés? Comment conseiller, orienter, inspirer, sans sembler dominer, et sans raviver les souvenirs du passé colonial?

D'un sourire édenté, l'enfant balaye les doutes. Peu importe, au fond, le pourquoi du comment. Je suis là pour des raisons peut-être inconnues, peut-être même inconscientes. Je suis là parce que je l'ai voulu, parce que je le veux. Parce que rien ne vaut le sourire édenté d'un enfant.

Oui. Peu importe, au fond, le pourquoi du comment.


Marion